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En 2023 les Rencontres Nationales de l'ANRA ont eu lieu à Metz et en Lorraine du lundi 22 mai au dimanche 28 mai. Par rapport aux précédentes rencontres, elles étaient plus courtes d'une journée afin d'aboutir à un prix de séjour plus économique pour compenser l'inflation ; le séjour court, quant à lui, restait inchangé du mercredi 24 mai au dimanche.
L'Assemblée Générale annuelle de l'ANRA National s'est tenue le jeudi 25 Mai de 9h à midi.
Nous étions hébergés sur le site de loisir d’Amnéville les Thermes, à une quinzaine de kilomètres au nord de Metz, à proximité de Rombas.
LUNDI 22 MAI 2023
A partir de 15h : Accueil des inscrits au séjour long (6 nuits) en gares de Metz-
ville et Lorraine TGV, une navette gares/hôtel étant proposée - Ou accueil direct à l’hôtel ORION – Bois de Clouange, rue des Thermes – 57360 Amnéville-Lès-Thermes - Tél. : 03 87 70 16 33
19h00 : Apéritif de bienvenue
19h30 : Dîner au restaurant Gargantua
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MARDI 23 MAI 2023
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MERCREDI 24 MAI 2023
A partir de 15h00 : Accueil des inscrits au séjour court (4 nuits) en gares de Metz-ville et Lorraine TGV, avec navette gares/hôtel - Ou accueil direct à l’hôtel ORION .
19h30 : Dîner au restaurant Gargantua
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JEUDI 25 MAI 2023
9h00 : Assemblée Générale suivie du Conseil d’Administration
Après-midi 1 : Visite du fort Hackenberg, le mieux conservé de la ligne Maginot
Après-midi 2 : Le musée de la Guerre et de l’Annexion à GRAVELOTTE
Après-midi 3 : Découverte de METZ en bateau et petit train
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VENDREDI 26 MAI 2023
Journée avec restaurant 1 : Mine et Musée des Pierres Précieuses à IDAR-OBERSTEIN en Rhénanie Palatinat Allemande
Journée avec restaurant 2 : Visite du Musée de la Cour d’Or à METZ et Mines de fer de NEUFCHEF
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SAMEDI 27 MAI 2023
Journée avec restaurant 1: Visite de VERDUN et Circuit des Champs de batailles - DOUAUMONT
Journée avec restaurant 2: La mine de charbon avec le musée Wendel et le Centre sidérurgie de VOELKLINGEN (en Allemagne), classé au patrimoine de l’UNESCO
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DIMANCHE 28 MAI 2023
9h00 :
Fin du séjour après le petit déjeuner – Navettes retour Hôtel / gares de Metz-ville et Lorraine TGV
L’après-midi la visite de la mine de fer de Neufchef permet aux visiteurs de découvrir l'histoire des mines de fer de Lorraine dans de véritables galeries de mine. Une visite guidée conduite par d'anciens mineurs, vous fera découvrir l'évolution du travail des gueules jaunes (surnommées ainsi en raison de la couleur de la poussière de minerai qui recouvrait le visage des mineurs). Sur un parcours pédestre long d'un kilomètre, les 27 chantiers et reconstitutions présentent les outils et engins en situation (du pic à la chargeuse diesel) qui ont marqué les grandes étapes de l'extraction du minerai de fer lorrain. Trois grandes périodes sont abordées : des origines à 1910 : la mine à main, abattage et chargement à la main, roulage avec des chevaux. 1910-1950 : les débuts de la mécanisation : traction électrique et forage pneumatique, chargement manuel, recherches pour le chargement mécanique. 1950-1989 : la mine contemporaine, mécanisation des opérations d'abattage, chargement et transport, boulonnage des toits...
Nous descendons du car devant le monument en granit dédié au souvenir des soldats Luxembourgeois morts pendant les deux guerres mondiales ainsi que pendant la guerre de Corée.
Il est appelé « Gëlle Fra » (femme dorée en luxembourgeois), allusion à la statue de femme dorée le surmontant. Le Luxembourg a été, en effet, envahi deux fois malgré sa neutralité.
Le premier monument a été créé par le sculpteur Claus Cito et inauguré en 1923. Il fut détruit par les Allemands en 1940.
La statue actuelle est une copie érigée en 1985 après moult discussions.
Puis nous passons à la cathédrale catholique, Notre-Dame de Luxembourg, construite de 1613 à 1621, d’abord comme église du collège des Jésuites, puis devenue cathédrale et siège de l’archevêché de Luxembourg en 1870. Elle est également sanctuaire marial, abritant la statue de Notre-Dame « Consolatrice des Affligés », protectrice de la ville de Luxembourg.
Le Palais grand-ducal, qui jouxte la chambre des députés n’est guère qu’à une centaine de mètres de la cathédrale Notre-Dame. La chambre des députés, prévue pour une soixantaine d’élus, n’est guère plus grande qu’un hôtel particulier.
Quant au Palais grand-ducal, c’est un édifice de style Renaissance du XVIè siècle, résidence en ville du Grand-Duc, chef de l’état du Luxembourg depuis 1890. Le jour de notre visite, le Grand-Duc recevait le Président de la république du Cap-Vert, état lusophone très important pour le Luxembourg étant donnée l’importance de la communauté portugaise et les policiers étaient très nombreux dans les rues autour du Palais.
Puis, nous passons derrière le Palais Grand-ducal pour avoir une vue de la vielle ville depuis le rocher du Bock.
La ville de Luxembourg est bâtie au confluent de l’Aluette et de la Pétrusse ; la Pétrusse est un ruisseau qui se jette dans l’Alzette, rivière franco-luxembourgeoise qui fait partie du bassin versant du Rhin.
La topographie de la ville est complexe, car elle est bâtie sur plusieurs niveaux, à cheval sur les vallées étroites de l’Alzette et de la Pétrusse, franchies par de nombreux ponts et viaducs : le pont Adolphe, le pont grande-duchesse Charlotte, la Passerelle. De vastes zones sont boisées.
Le coeur de la ville, Ville-Haute, occupe un site stratégique, perché au sommet des falaises abruptes des vallées de la Pétrusse et de l’Alzette ; ces falaises abritaient jusqu’au XIXè siècle des fortifications en casemates. La forteresse de Luxembourg était surnommée le « Gibraltar du Nord ». Ce n’est qu’en 1866 que la forteresse et ses fortifications furent démantelées, permettant à la ville de s’étendre.
Enfin, nous sommes passés par la place d’Armes située dans la zone piétonne, bordée de cafés et de restaurants avec de nombreux immeubles remarquables, fréquentée par de nombreux visiteurs, Luxembourgeois et touristes.
Après Luxembourg-ville, route vers la « Suisse luxembourgeoise » pour déjeuner à l’hôtel-restaurant Dimmer, situé près du pont de Wallendorf, à la frontière avec l’Allemagne ; excellent déjeuner.
Ensuite, le château de Vianden. Les premières constructions remontent au milieu du Vè siècle, donc à l’époque romaine. La plupart des bâtiments furent érigés entre le XIè et le XIVè siècle et il a connu de nombreuses modifications depuis ; il est propriété de l’état luxembourgeois depuis 1977, qui se charge depuis de sa restauration. Ce château-palais est une des plus grandes et plus belles résidences féodales des époques romane et gothique en Europe. L’accès au château se fait par un chemin en pente de 500m à faire à pieds.
Il fut le lieu d’une bataille entre luxembourgeois et Allemands à la fin de l’année 1944 : en novembre 44, le grand Duché avait été libéré par les Américains qui avaient équipé les ex-résistants luxembourgeois en armes et en munitions, pour former une Milice. Cette milice s’était installé au château de Vianden d’où elle pouvait observer les mouvements de l’armée allemande. Au cours de la contre-offensive allemande des Ardennes, les Allemands voulurent reprendre le château où s’étaient retranché une trentaine de miliciens luxembourgeois, qui repoussèrent l’assaut de 250 Waffen-SS allemands le 19 novembre 1944.
C’est un ancien monastère de moines bénédictins situé au bord de la Sûre, à Echternach. Confondé au VIIè siècle par St Willibrord et Ste Irina d’Œren, il fut supprimé lors de l’occupation française à la fin du XVIIè siècle. Centre de pèlerinage au tombeau de St Willibrord, l’ancienne église abbatiale est pillée par la soldatesque française en 1795. Reconstruite en 1868, elle devient basilique mineure en 1939. Détruite en partie au cours de la bataille des Ardennes en décembre 1944, l’église a été reconstruite en 1953 dans le style roman d’origine.
Vues de la nef et de la rosace à l’intérieur de la basilique, au-dessus de l’orgue.
Les bâtiments monastiques abritent maintenant t le lycée classique d’Echternach et son internat.
Chaque Pentecôte a lieu la procession dansante d’Echternach
Après Echternach, nous avons regagné la France et Amnéville-les-Thermes en longeant la frontière allemande, sur la rive droite de la Sûre, puis de la Moselle.
On trouvera un reportage photo sur les excursions proposées pour les rencontres nationales 2023 à Amnéville-les-Thermes en suivant le lien suivant :