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La traditionnelle Galette des Rois, qui devait se tenir à la Maison des Associations à Rennes le 14 janvier a encore du être annulée pour cause de cinquième vague...
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Notre première sortie, tant attendue, fut pour la célèbre « Tête de Veau » à l’auberge Lucas dans le petit village de Cardroc, au nord de Rennes.
C’est toujours un moment festif et apprécié de tous.
Histoire de digérer, à quelques kilomètres de là, sur la commune du Quiou, nous avons visité le Château de Hac. Ce château médiéval érigé aux 14e et 15e siècles doit sa blancheur délicate à la pierre calcaire unique des faluns. Remarquablement préservée, cette ancienne résidence de chasse des Ducs de Bretagne séduit par l’élégance et la pureté de son architecture.
Claudine Jousselin
Entre Le Mans et Angers, la Sarthe a donné son nom à une douce vallée, celle de Sablé sur Sarthe qui se situe aux confins des anciennes provinces du Maine et de l’Anjou. La cité se développe à compter du Moyen Age autour d’une forteresse qui tient un rôle stratégique durant la guerre de Cent ans. Siège d’un marquisat sous l’Ancien Régime, la ville connaît un essor économique au XVIIIe siècle, tandis qu’un nouveau château est édifié sur les bases de l’ancienne enceinte. Au XIXe siècle, Sablé est réputé pour ses carrières de marbre et la prospérité de son port fluvial.
Notre première visite est pour la biscuiterie « La Sablésienne ». Magdeleine de Souvré, Marquise de Sablé (1599-1678) amie proche du célèbre La Rochefoucauld aurait apporté, lors d’un repas royal, des petits gâteaux secs et ronds, provenant de son village Sablé sur Sarthe, que le frère du Roi trouva délicieux. Il demanda, dès lors, d’en avoir sur commande dès son lever. L’histoire du célèbre biscuit au beurre est né de cet évènement, confirmé par les écrits de la Marquise de Sévigné. Cette visite fort intéressante s’est conclue par une petite dégustation.
Depuis le port fluvial, nous avons embarqué sur le bateau-restaurant « le Sablésien » pour une balade gourmande de 3 heures : un très bon accueil, une bonne table, un équipage bienveillant, un capitaine passionné et plein d’humour avec les explications adéquates lors du passage des écluses, sous le viaduc, au pied de l’abbaye de Solesmes… à recommander !
Notre journée ne pouvait pas manquer la visite de l’Abbaye de Solesmes, riche d’une histoire millénaire. L’ancien prieuré Saint-Pierre fondé en 1010, devient une abbaye en 1837 grâce à l’action de Dom Béranger qui rétablit l’ordre bénédictin en France. L’Abbaye s’agrandit à partir de 1860 et prend l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Dans le transept de l’église abbatiale sont conservés l’un des plus importants ensembles de sculpture de la fin du XVe siècle et du milieu du XVIe siècle, appelés les Saints de Solesmes. C’est tout simplement époustouflant. Enfin, nous avons assisté à l’office de mi-journée : les Vêpres.
Les Saints de Solesmes
Voilà donc une journée bien remplie et sans doute appréciée par tous et toutes.
Claudine Jousselin
Située sur le Couesnon, non loin du Mont Saint Michel, la petite commune de Beauvoir est un véritable marché à ciel ouvert et la Maison Pèlerin nous a accueillis pour une visite gourmande. Travaillant à partir d’ingrédients sélectionnés, nous avons partagé le savoir-faire artisanal de fabrication de caramels et chocolats : préparation, cuisson, refroidissement, découpe, emballage…
Vitrine pour des producteurs locaux, en majorité de la baie du Mont Saint Michel, tous assument la même idée de qualité. Notre visite s’est agrémentée de café, tisane et dégustation de caramels et autres gourmandises, sans modération…
Ci-contre, notre groupe assiste à la démonstration de la fabrication du caramel
Dans un ancien corps de ferme restauré, l’Auberge « la Maison Neuve » à Chauvigné, a régalé nos papilles par un très bon repas. Connaissant déjà cette adresse, c’était donc facile d’y faire une halte réconfortante.
Pour finir cette journée, nous avons visité le Château de La Ballue, pur joyaux du 17e siècle et son jardin labellisé « jardin remarquable » , classés monuments historiques, qui nous ont charmés à tous points de vue.
Reçus par la propriétaire, nous avons écouté l’histoire de cette élégante demeure historique et le jardinier s’est mis à notre portée pour une visite technique des plantes, arbres, arbustes, fleurs, un régal pour les yeux.
Nous avons organisé un séjour en Périgord du samedi 10 au samedi 17 septembre 2022. Nous étions logés et nourris au village du C.I. ORTF de La Finou à Lalinde, à une vingtaine de kilomètres de Bergerac, à partir duquel nous avons rayonné pour nos visites.
Les voyages aller et retour et les visites étaient faites en autocar de tourisme ; nous étions 27 dans l’autocar (24 de l’ANRA Ouest et 3 personnes de l’A3C7, association des anciens du CCETT) ; plus le chauffeur bien sur, qui était aussi logé à La Finou.
À l’aller et au retour, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner :
à l’aller, dans un restaurant routier au rapport qualité-prix très intéressant
au retour, chez un vigneron de Cognac, qui nous a fait visiter son musée et sa gamme de cognacs, ma foi assez avantageux : il a eu plusieurs clients parmi le groupe.
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Le château de la Finou
Le château de la Finou : autour de ce château est situé un parc d’une centaine d’hectares où sont implantés les bungalows et les équipements du village-vacance
Le restaurant à l’extérieur : en été, les repas sont servis à l’extérieur sur des tables et des bancs repliables
Les excursions
Notre première visite a été pour Lascaux. Il est toujours impressionnant de contempler ces oeuvres dessinées par nos lointains ancêtres il y a 20 000 ans.
Et on ne sait toujours pas pourquoi de telles représentations. Peut-être tout simplement pour marquer leur territoires !
En fait, comme chacun sait, nous n’avons vu que des reproductions (Lascaux 2), les originaux étant maintenant strictement interdis aux visites pour des questions de conservation.
Lascaux II plutôt que la dernière réalisation Lascaux IV : moins usine à touriste, située plus près de la grotte d’origine, dans un site forestier et bucolique. Le guide était très au courant et passionné par son sujet et il avait connu les découvreurs de la grotte !
La Roche-Gageac est un joli village au bord de la Dordogne, qui a eu, aux temps de la Guerre de Cent Ans, une importance stratégique importante et était encore une étape importante quand les transports étaient assurés par voie fluviale sur la Dordogne, en gabares
En attente d’embarquement et en gabare, les anciens bateaux pour le trafic sur la Dordogne
La Dordogne : nous avons eu droit à un exposé sur l’histoire de la Roche-Gageac, sur celle de la navigation sur la Dordogne et sur les crues du fleuve.
Le château des Milandes est surtout connus pour avoir appartenu à Joséphine Baker, mais il est interdit de photographier à l’intérieur… Donc, après la ballade en gabare, nous nous y sommes transférés et avons déjeuné dans la brasserie du Château, avant d’en faire la visite. Enfin, il y avait un spectacle de rapaces pour terminer l’après-midi.
La journée était caniculaire et la chaleur, 38°C, éprouvante. Afin d’assister à l’ombre à la présentation des rapaces, il avait fallu arriver à l’avance et…attendre un peu.
Le gouffre de Proumeyssac a été exploré en 1907 à l’aide d’une nacelle tirée par un cheval. On a trouvé au fond un tas de débris et d’ossements, y compris humains ; en fait, le trou était connu dans la région depuis longtemps, des animaux y tombaient de temps à autre et il servait aussi de dépotoir, y compris pour des brigands qui s’y débarrassaient du corps de malheureux qu’ils avaient assassinés.
On peut encore y descendre en nacelle: c’est assez impressionnant, la cavité du gouffre atteignant 52m, mais l’accès courant se fait par un tunnel creusé à flans de colline. Les concrétions y sont très nombreuses et impressionnantes, on parle souvent de « cathédrale de cristal » ; il y a aussi des ruissellements pétrifiants utilisés pour recouvrir de calcite des objets courants
Monpazier est réputée pour son artisanat d’art. Ci-dessus et ci-contre, une boutique typique et deux vases soliflor céramique et bois
Monpazier est une des bastides le mieux conservée du Périgord et, de ce fait, très visitée par les touristes.
Fortifiées, avec un plan en damier, les bastides étaient construites par les rois, de France ou d’Angleterre, pour fixer des populations sur les territoires qu’ils avaient conquis.
Monpazier a été fondée par le roi Édouard 1er d’Angleterre.
Le matin, visite du château de Campagne, ci-dessus, (15è-19è siècle), puis pique-nique dans ses jardins pour le déjeuner.
L’après-midi, visite guidée de Sarlat-la-Canéda, ci-contre, ancien évêché, ville natale de La Boétie, marché important des produits du Périgord et sous-préfecture de la Dordogne.
Très bon glacier !
Lalinde est aussi une bastide, moins bien conservée que Monpazier, toutefois. Située sur la rive droite de la Dordogne, elle est traversée par un canal parallèle qui permettait aux gabares d’éviter les rapides présents sur le fleuve. Ci-dessus, l’écluse de Lalinde.
Il y a un château, privé, au milieu de la ville
Des anciens remparts qui protégeaient la bastide ne reste que la porte de Bergerac ci-contre.
Après la visite, nous avons arpenté le petit marché local qui a lieu tous les jeudis.
Dernière visite du programme, nous sommes allés l’après-midi au domaine du château de Monbazillac. Le château (1550) abrite une intéressante exposition sur l’histoire du Périgord pourpre (bergeracois) autour de la période de la révolution.
La visite comprenait aussi un circuit pédagogique sur la manière d’élaborer les vins moelleux de Monbazillac et de la région (Sauternes, Barsac,…).
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Vendredi était la journée de repos obligatoire du chauffeur. Nous en avons profité pour pratiquer les équipements du village-vacances : piscine, practice de golf, tir à l’arc, boulodrome… ou farniente.
Départ de La Finou à 9h pour une arrivée à Rennes vers 19H, après un arrêt-déjeuner dans un chais de Cognac à côté de Pons.
Belle journée, ce jeudi 15 décembre 2022 !
44 convives bien heureux de partager un bon repas à la ferme auberge de Beaumont à Mordelles.
Après les fêtes de fin d’année, nous attendons déjà avec impatience de nous retrouver pour la galette des rois, la tête de veau, le grand repas de l’assemblée générale, … décidément, nous sommes bien autour d’une bonne table !