Deux projets ont pu se réaliser en septembre (rédaction de Jacques lahuec et Claudine Jousselin) :

► Le 7 septembre : la première sortie depuis octobre 2020 qui a regroupé 16 participants à l’écomusée de la Bintinais près de Rennes pour une visite guidée intitulée : les années 70, clichés de campagne.

 Nous pénétrons dans l’univers des jeunes adultes ruraux qui vivent une transition brutale entre les influences urbaines et les traditions de la campagne. La découverte des loisirs et des nouveaux espaces de liberté cohabitent difficilement avec les nécessités d'adaptation des exploitations dans la sphère de l’industrie agro-alimentaire. La proximité de la vie urbaine crée des envies et des frustrations qui sont décrites au cœur de l'exposition à travers des objets ou des photos symboliques.

► Le 21 septembre : journée découverte du Choletais suivie par 34 participants. Programmée en juin puis en septembre 2020, annulée à deux reprises, cette sortie a été superbement organisée par Claudine Jousselin, membre de notre bureau, malgré les nombreuses difficultés rencontrées en raison du contexte Covid.

Je lui laisse la plume pour qu'elle tire le bilan de la visite qu'elle a organisée :

« Assistée d'un guide, notre journée a débuté par un tour de la ville de Cholet en car suivie par une visite de l'église du Sacré Cœur, monument insolite classé, de style romano-byzantin.

 Le restaurant « le Grand Café » nous a accueilli dans le cadre historique de l'ancien Hôtel de ville en nous servant un excellent repas apprécié par tous.  C'est  aussi un Musée d’Histoire des Guerres de Vendée.

Ensuite, le plus grand jardin japonais d’Europe, portant le titre de Parc Oriental de Maulévrier, nous a ouvert ses grilles. Nous avons profité de ce lieu unique et surprenant grâce à une visite guidée, mêlant explications sur la taille de certains arbres, le cadre architectural, la botanique, l'ambiance et la sérénité.... Une journée comme on les aime.

L'église du Sacré-Coeur :

Perchée sur les hauteurs de Cholet, cette église récente (construite entre 1936 et 1941) a été inscrite au registre des monuments historiques en 1991.

Elle a pu voir le jour grâce aux dons de nombreuses familles choletaises, y compris ceux de paroissiens aux ressources modestes. Sans doute conscient d'un budget serré pour mener à bonnes fins le projet, l'architecte et le vicaire de la paroisse, maître d'ouvrage de l'édifice firent le choix d'opter pour des matériaux locaux : béton armé, brique, schiste, granit rose et bleu. Il se dit qu’une partie du ciment utilisé aurait été détournée des stocks destinés à la construction du mur de l'Atlantique (pratique parait-il courante dans le bâtiment = 50% d'enrobé pour 50% de dérobé…!).

Cette église est dotée d'un carillon lui aussi classé « Monument historique » indépendant de l’église. Doté à l'origine de 39 cloches, il a été baptisé le 15 décembre 1940 en présence de 39 marraine et de 39 parrains.

 Après plusieurs semaines de fonctionnement, le voisinage du quartier de « Terre-jaune » s’est plaint que le carillon nuisait gravement au bon déroulement de leur sieste du dimanche entraînant de facto l'arrêt de ses sonneries et sa mise en sommeil jusqu'en 2011. Réveillé en août 2011, le carillon se voit doté de 10 cloches supplémentaires le plaçant avec ses 49 cloches au 16è rang des 113 carillons français. Nos participants ont courageusement gravi les 132 marches séparant le chœur de l'église de l’espace carillon perché au sommet du clocher afin de voir et d’entendre le maitre carillonneur nous décrire avec talent son métier et, au gré de nos désirs, nous accorder une interprétation de titres de chanson qui n'a pas cloché une seconde. Bien évidemment, parmi les morceaux interprétés, nous avons sollicité celui des 3 cloches, tout à fait de circonstance. Un « deal » en or : 49 cloches offertes pour 3 demandées …